Elle a couru le monde cette petite parisienne et son joli minois en a séduit plus d'un. Voyageuse,  cinéphile, elle aimait la vie et la croquait à belles dents.

D'un naturel fermé, l'apprivoiser n'était pas simple, il fallait savoir trouver le bon moment. Seule maître à bord, elle a livré bien des combats, sans pour autant laisser quiconque pénétrer dans son monde. 

et puis au fil du temps sa mémoire s'effeuillait, elle subissait la vie, plus qu'elle ne la vivait à n'être devenue que l'ombre d'elle même. Cette belle demoiselle était ma tante. A 80 ans, elle est partie rejoindre les étoiles pour y retrouver sûrement tous ses bonheurs d'antant.

Après "Purge", lecture d'un second roman de Sofi Oksanen "Quand les colombes disparurent".

Très dur, on y retrouve cette même ambiance sombre dans une Estonie en guerre, qui met en exergue tous les travers de la nature humaine, dénonciation, trahison, sous le joug d'un gouvernement totalitaire. Les personnages évoluent dans des situations complexes, on a parfois du mal à saisir qui s'oppose à qui. Il s'agit avant tout pour chacun de sauver sa peau.

J'ai eu un peu de mal à finir ce livre, tout en ayant acquis une meilleure connaissance de l'histoire estonienne. 

Très peu de temps en ce moment à consacrer à mes activités favorites. Une parenthèse néanmoins dans mon stress ambiant, ma fille qui a passé commande pour un porte clé en feutrine motif hibou (très tendance le hibou en ce moment !). Et voilà

 Petit bout de feutrine épaisse grise, un reste de liberty et à l'arrière un bouton en bois acheté au salon des loisirs créatifs de Toulouse. Et depuis, le rapace nocture a pris place au zip du sac à main de ma fillette.