L'impression de se réveiller d'un long sommeil, salutaire pour certains, ennuyeux pour d'autres. Les activités manuelles, tricot, peinture et lecture ont rempli mon quotidien sans que la lassitude ne s'installe, si ce n'est, un sentiment d'inquiétude latent au regard des infos qui décidement ne donnent pas la pêche ! On ne se refait pas.

Autour de nous la nature change doucement au gré de nos balades, le blé a mûri et les fleurs des champs, après quelques pluies, ont retrouvé leur vigueur, 

Voilà de quoi donner des idées pour quelques aquarelles. L'atelier peinture a fermé pour l'été, mais la nature est là pour proposer bien des sujets.

Dernière toile peinte, acrylique sur lin, à laquelle je trouve "qu'il manque quelque chose", je n'ai plus d'idée sur le sujet.

Cadeau prévu pour une charmante voisine qui adore les chats, un petit galet tout simple, sujet pris sur le net.

Côté cuisine, quelques pots de confiture d'abricots, avec comme à chaque fois, le plaisir de goûter le fruit sucré encore tiède, de juger la fournée le lendemain matin au petit déjeuner avec le dernier pot que l'on a pas pu remplir complètement, sans oublier le parfum qui se répand dans la maison.

quatre crumbles aux framboises pour terminer le repas sur une note sucrée (j'adore !)

samedi dernier, dans l'Ariège, réunion d'anciennes collègues que j'ai toujours autant de plaisir à revoir, avec un repas partage. J'étais préposée au dessert. J'ai donc confectionné deux tartes amandes, abricots et deux fondants au chocolat (que je vous ai déjà montré lors d'un précédent billet). décidément, il va falloir que je me renouvelle.

Au jardin, comme chaque année j'ai renouvelé mes potées de bégonias, qui semblent bien parties.

Mes semences d'oeillets d'Inde, faites au salon en mars, quelque peu chétives au départ, ont l'air de s'épanouir gentiment.

Notre mini-prunier nous a surpris, de part sa petite taille, en nous donnant quelques fruits prometteurs.

Les tomates vont bon train. L'année dernière les pieds avaient été très prolifiques début juillet et puis plus aucun fruit de tout l'été, alors soyons prudents.

C'est tout pour aujourd'hui, prenez soin de vous.

Mi-mai, l'allègement des restrictions nous a permis de réserver, en chambre d'hôte, quelques jours au Pays Basque. C'est une région que nous avons découverte il y a trois ans et qui nous a enchanté. Le temps n'était pas au beau fixe, mais le plaisir de pouvoir voyager à nouveau était au rendez-vous. Nous avons longé la chaine des Pyrénées pour atteindre Biarritz.

Une réservation faite par Airbnb chez des hôtes charmants, avec ci-dessous la vue depuis notre terrasse de jour et de nuit. 

Ici c'est le paradis des surfeurs nombreux en cette période, ils sont téméraires, la pluie nous ayant accompagné la moitié du séjour. 

Nous logions près du phare à quelques mètres du centre de Biarritz. La météo étant boudeuse (il paraît qu'il pleut souvent au Pays Basque, dixit les autochtones), cachés sous nos cirés, nous avons fait de longues balades le long de la côte, nez au vent avec pour fond sonore, le ressac de l'Atlantique, une merveille.

Le soir un verre de muscat à la main, nous partagions nos victuailles sur la terrasse avec nos visiteurs, sous l'oeil méfiant du chat gris du voisinage.

Promenade jusqu'à l'île de la Vierge, emblème de la ville de Biarritz.

Visite de Bayonne avec ses maisons typiques aux couleurs vitaminées. Nous ne sommes pas venus faire les magasins à tout prix, mais le fait que tous les commerces non alimentaires soient fermés donne un air tristounet aux villes et villages traversés. Un rafraîchissement en terrasse pour faire une pause aurait été parfait !

Bayonne est située aux confins de l'Adour et de son affluent la Nive qui est la plus longue rivière du Pays Basque. En haut l'Adour puis la Nive.

La cathédrale Sainte Marie de Bayonne avec son cloître. Lors de notre visite un rayon de soleil s'était glissé à travers les arcades donnant au lieu une très belle luminosité.

Notre Dame de Bayonne avec ses superbes vitraux

Le château vieux construit au XIème siècle, endroit stratégique de la ville pour la défense de la frontière espagnole. 

Visite de Saint Jean de Luz, la ville arbore aussi les maisons caractéristiques du Pays Basque, quelles soient défraîchies ou rénovées, elles restent fidèle à la région. 

La "maison de Louis XIV", une des plus belles constructions de la ville. Le roi y logera pendant un mois en 1660, d'où le nom donné à la demeure.

dernière étape de notre périple, Espelette. Joli village sous les couleurs du fameux piment qui se déclinent de mille façons, y compris en pâtisserie.

Nous avons quitté Biarritz le 19 mai, jour d'ouverture des commerces et lieux culturels. Avant le retour, une halte très instructive à l'aquarium de Biarritz,

De retour dans notre midi, pas de nouveautés en matière de cuisine à vous faire partager. (Penser à se renouveler) si ce n'est vous montrer mes pots de confiture de fraises du Tarn et Garonne et framboises (achetées à prix d'or) mais ces dernières parfument un peu plus la confiture.

Côté lecture, Les lendemains de Mélissa Da Costa, roman sur la résilience après la perte d'êtres chers. L'histoire est dure, mais l'auteure nous donne envie de poursuivre jusqu'au bout ce parcours vers sa renaissance.

 Le syndrome du spaghetti de Marie Vareille, j'ai adoré ce roman écrit pour des ados et non pour la mamie que je suis, mais l'histoire se lit avec beaucoup de plaisir. Elle nous entraîne dans l'univers des années lycée d'une jeune basketteuse qui se bât pour sa passion du sport et qui va devoir ré-inventer sa vie. A lire !

Côté jardin, le feijoa est magnifique, couvert de fleurs dans un camaïeu de rose et de blanc. Les capucines illuminent les plates-bandes de leur tientes fluo, les pétunias sont au top de leur floraison et le thym et thym citron sont très décoratifs. J'ai glissé un peu partout des pieds d'oeillets d'Inde que j'avais semés et qui sont censés éloigner les parasites. 

 Je vous souhaite une belle semaine douce et ensoleillée.