Absente ces derniers temps du plaisir de vous lire et de publier un quelconque billet. Une maman qui s'est envolée vers un monde que l'on dit meilleur en septembre et me voilà, triste et égarée au milieu des contraintes administratives.

 Comme toujours ce sont les petites choses de la vie quotidienne qui aident à poursuivre son chemin. Mon petit fils m'avait demandé une trousse pour son anniversaire, ce fut chose faite

et ma fille toujours passionnée par les hibous, a passé commande d'un petit specimen pour clé USB

J'ai beaucoup aimé me plonger le soir dans la fabrication de ces babioles, ce fut une douce parenthèse pendant cette épreuve.

Une halte dans la belle cité de Carcassonne, en une période où il est agréable de flaner sur les remparts et dans le centre historique de la ville, la foule des visiteurs s'est clairsemée, la plupart des touristes ayant regagné leur pénate.

Le pont vieux qui enjambe l'Aude, relie la partie ancienne et nouvelle de la ville.

Un joli trompe l'oeil, habille le mur d'un immeuble du centre ville.

Côté jardin, j'ai mis à germer un pépin de potiron pour le plaisir des fleurs. Je ne pense pas qu'en cette saison, il y ait un quelconque fruit à espérer, attendons ...

Chose étrange, mais plus rien ne m'étonne en matière de météo, notre petit cerisier qui s'était dénudé lors de la sècheresse, a vu reverdir de nouvelles feuilles et quelques fleurs, allez comprendre. Pour autant, je ne me fais pas d'illusion sur une éventuelle récolte de cerises !

Quelques branches de chêne au hasard d'une balade.

Une dernière fournée de confitures de figues, qui m'ont été offertes par une amie à l'arbre prolifique cette année.

En cuisine rien de bien original, si ce n'est une omelette automnale avec des cêpes acquis à prix d'or au marché. Je ne me risque pas dans les bois, je n'ai aucune connaissance en matière de champignons, si ce n'est de les apprécier dans l'assiette.

J'avais beaucoup aimé "l'Elegance du hérisson" de Muriel Barbery, "Une seule rose" nous entraîne au Japon où l'on y sent la douceur de vivre. Après le décès de son père qu'elle n'a jamais vu, une jeune fille, Rose, tente de le connaître à travers son lieu de vie. Le roman est un peu lent, mais l'écriture de l'auteure est un vrai bonheur.

Et puis pour un peu de légèreté, "Le temps des aubépines" de Marie de Palet. La vie rude et simple d'une famille à la campagne.

Pour terminer ce billet, une photo de Gaïa, la petite chatte de notre fille, en plein travail. 

Je vous souhaite un bel automne avec ses magnifiques couleurs et son soleil un peu moins brulant.