S'il est une destination où règne le soleil, la vie, le bruit et l'exubérance, c'est bien Lisbonne, tout au moins l'impression que nous en avons eue. Une semaine passée au Portugal pour admirer les particularités de sa capitale.
Nous avons posé nos valises dans un hôtel juché sur les hauteurs de la plus large avenue de la ville. L'ambiance y est comparable à nos champs Elysées, avec en plus une allée boisée au centre, une très belle fontaine et des trottoirs couverts de mosaïques qui donnent le ton à la ville.
Ancien monastère du quatorzième siècle le Palais de Sao Bento, abrite aujourd'hui, l'assemblée nationale au coeur de Lisbonne.
Une promenade le long du Tage majestueux qui court vers l'Atlantique. Au bord du fleuve la tour de Bélem construite au seizième siècle, qui vit partir Vasco de Gama pour les Indes.
On y rencontre également quelques mouettes familières des touristes, qui se laissent approcher sans crainte.
Le monument de la découverte, imposante sculture en mémoire des conquêtes du nouveau monde.
Le long du delta du Tage un énorme bâtiment a accosté, déversant son flot de touristes pour une étape lisboète. Pour ma part, je n'apprécie pas vraiment ces mastodontes me donnant une impression d'usine touristique. Naïvement je me demande toujours comment de tels bâteaux arrivent à tenir sur l'eau :)
Le pont suspendu du "25 avril" routier et ferroviaire relie Almada à la capitale. Les plans et les matériaux sont américains. Il ressemble beaucoup au Golden Gate bridge de San Francisco.
Le vrai Lisbonne se découvre aussi à travers les ruelles étroites et pentues où circulent les féniculaires.
Dans ces quatiers, où le soleil, entre deux immeubles, a bien du mal a se frayer un chemin, où le linge aux fenêtres apporte une multitude de couleurs à la rue, on y découvre les difficultés d'accès, les logements que l'on devine exigus et la vie modeste d'une grande partie des Lisboètes.
Ci-dessous une tour qui permet une vue imprenable de toute la capitale mais dont l'attente sur plusieurs centaines de mètres a dissuadé l'homme de faire quelques beaux clichés.
Une excursion à Sintra pour admirer le magnifique palais de Pena aux couleurs flamboyantes jaune et orange (photo du web, nous n'avions pas le recul nécessaire pour le photographier dans son intégralité).
La cour intérieure ainsi que les murs sont couverts de mosaïques avec, entre autre les fameux azulejos, Une impression de fraîcheur et de paix se dégage de l'endroit.
Nous avons quitté Sintra pour une halte à Cap de Roca, le point le plus occidental d'Europe, face à l'Atlantique
avec un goéland tout aussi cabotin
J'ai voulu vous conter Lisbonne en version courte en évitant l'esprit grand reportage et vous livrer plutôt mes impressions. Nous avons, néanmoins, pris énormément de photos pour constituer un bel album.
De retour à la maison, l'azalée offert à ma maman pour ses quatre vingt dix printemps était en fleur, notre adorable chienne était très occupée par le moindre pétale tombé. Elle adapte ses jeux au fil des saisons :)
Le forsythia a complètement reverdi, l'abricotier a retrouvé son feuillage, il était en fleur mais aucun fruit n'a suivi, étrange ...
reprise des promenades matinales, au bord des chemins, le colza illumine les champs
Le lac près de chez nous abrite une famille de ragondins. Il est considéré comme une espèce nuisible. Nous l'avons observé à travers les roseaux, il avait l'air aussi surpris que nous.
Côté lecture deux romans à partager. Tout d'abord L'ambition du bonheur de Katharina Fuchs qui nous conte la vie en Allemagne de deux jeunes filles au début du vingtième siècle, à travers les deux guerres mondiales. De milieu différent, elles vont prendre leur destin en main et essayer d'être heureuses malgré les évènements et la rudesse de la vie.
et puis le roman de Sabyl Ghoussoub Beyrouth-sur-Seine. Le titre résume bien l'esprit du livre. L'auteur est partagé entre la France et le Liban. Ses parents vivant en France, lui font découvrir un Liban, où il faisait bon vivre avant tous les conflits auxquels certains membres de sa famille ont pris part. Il a cet amour de la culture libanaise chevillée au corps avec en parallèle l'aversion pour le devenir de ce pays.
J'aime beaucoup lire les auteurs orientaux, ils nous font découvrir leur pays dont ils sont originaires, à travers une culture ancienne et riche et nous font partager la beauté des sites, nous qui avons une image de ces contrées ravagées par les conflits.
Voilà c'est tout pour aujourd'hui. Un petit brin de muguet pour vous, le porte bonheur traditionnel. Je ne manquerai pas de m'en procurer un petit bouquet, les plantations faites à plusieurs reprises étant restées infructueuses, dans le jardin.