Chaque année à l'approche de Noël une envie de déco personnalisée me jette dans des créations en tout genre, à base de papier, carton, verre, enfin tout support qui mettra en musique des idées glanées dans les vitrines, sur le net, les magazines ou tout simplement imaginées.

Cette année sur le mur des étoiles réalisées avec du carton ondulé et du bristol couleur le tout lié par un brin de laine argentée.

Trois petits photophores peints puis cuits au four, quelques perles collées ça et là, un brin de bolduc doré et le tour est joué pour un éclairage de table tout doux.

Je ne peux résister à vous poster quelques photos (comme chaque année) de mes Plätzchen de Noël, cette fois ci : étoiles à l'anis, coeurs à la cannelle et petits sablés fourrés à la ganache. Il en restait juste assez pour confectionner quelques truffes. La somme des calories de toutes ces douceurs dépasse de beaucoup la cote d'alerte, mais nous sommes nombreux, et la dégustation s'étale sur plusieurs jours, alors .... 

Je vous souhaite à toutes et tous d'être auprès de ceux que vous aimez pour passer un chaleureux Noël. 

Il est des week ends, sans contrainte, sans obligation, avec, pour se donner bonne conscience, de la pluie, un ciel gris, un gros rhume et hop, on reste à la maison. Le calme avant les fêtes. Alors pour accompagner une tisane de thym et miel (excellent pour la toux) il convient de fabriquer des petites douceurs. Rien de bien compliqué, la recette des croquants de Cordes ira très bien, en y ajoutant une bonne pincée de cannelle, Noël oblige ...

Ces biscuits à base de blanc d'oeuf, de sucre et d'amandes émondées et pilées se conservent plusieurs jours, enfin, si vous n'êtes pas trop gourmand.

Douce soirée à tous.

Décembre

 Le temps file, l'été s'est envolé, l'automne nous a plongé dans la tristesse et sans que nous l'ayons vraiment remarqué, à grand renfort de lumières, Noël s'est installé.

Depuis cet après midi le traditionnel sapin trône dans le salon, tout de blanc vêtu (pour remplacer la neige que nous n'avons pas, nous les sudistes). J'aime tout particulièrement l'ambiance chaleureuse qu'apportent les petites notes de déco dans la maison, les jolies vitrines le tout donne un goût d'enfance retrouvée.

Surtout rien de "tape à l'oeil", que du bon goût chic et sobre ... Mais s'est sans compter sur mon teuton de mari, pour qui Noël est synonyme d'exubérance lumineuse (un brin kitsch peut-être). Alors après quelques cogitations fructueuses, il a investi le toit-terrasse de la maison avec moulte objets clignotant et scintillant sous l'oeil dubitatif des voisins. Après mise en lumière de l'installation, il a pris un peu de recul, le regard admiratif devant l'effet rendu et malgré ma réticence, est rentré ravi.

Bons préparatifs de Noël à tous

Elle a couru le monde cette petite parisienne et son joli minois en a séduit plus d'un. Voyageuse,  cinéphile, elle aimait la vie et la croquait à belles dents.

D'un naturel fermé, l'apprivoiser n'était pas simple, il fallait savoir trouver le bon moment. Seule maître à bord, elle a livré bien des combats, sans pour autant laisser quiconque pénétrer dans son monde. 

et puis au fil du temps sa mémoire s'effeuillait, elle subissait la vie, plus qu'elle ne la vivait à n'être devenue que l'ombre d'elle même. Cette belle demoiselle était ma tante. A 80 ans, elle est partie rejoindre les étoiles pour y retrouver sûrement tous ses bonheurs d'antant.

Après "Purge", lecture d'un second roman de Sofi Oksanen "Quand les colombes disparurent".

Très dur, on y retrouve cette même ambiance sombre dans une Estonie en guerre, qui met en exergue tous les travers de la nature humaine, dénonciation, trahison, sous le joug d'un gouvernement totalitaire. Les personnages évoluent dans des situations complexes, on a parfois du mal à saisir qui s'oppose à qui. Il s'agit avant tout pour chacun de sauver sa peau.

J'ai eu un peu de mal à finir ce livre, tout en ayant acquis une meilleure connaissance de l'histoire estonienne. 

Très peu de temps en ce moment à consacrer à mes activités favorites. Une parenthèse néanmoins dans mon stress ambiant, ma fille qui a passé commande pour un porte clé en feutrine motif hibou (très tendance le hibou en ce moment !). Et voilà

 Petit bout de feutrine épaisse grise, un reste de liberty et à l'arrière un bouton en bois acheté au salon des loisirs créatifs de Toulouse. Et depuis, le rapace nocture a pris place au zip du sac à main de ma fillette.

Nous voilà à nouveau au Pays Basque, région que nous avions découvert en mai avec une envie d'y retourner au plus tôt ! Hors saison évidemment. Honte à nous toulousain qui n'avions jamais fait l'effort des trois heures de route qui nous séparent de cette superbe côte. Cette fois ci, nous avons entraîné un couple d'amis dans notre périple, qui ne connaissait pas le Pays Basque ! Impensable.

Nous avons pris nos quartiers au coeur de Biarritz ensoleillé.

mais il faut vous dire, qu'au delà des visites culturelles prévues par un mari féru d'histoire, j'avais envie tout simplement de m'assoir sur un rocher et de rester des heures à regarder et écouter l'océan, majestueux, puissant, intimidant pour moi qui ait malheureusement peur de l'eau (je sais c'est affligeant, mais après moulte essais, je me sens toujours mieux au sec)

je voue donc une admiration sans borne à ces surfeurs que l'on croise si souvent à Biarritz.

Nous avons pris le chemin de Bayonne sous le soleil et visité la vieille ville typique, peu de touristes, on se serait cru au printemps.

 Toutes ces maisons sont typiques mais différentes, leur base est en pierre et l'étage est structuré de pans de bois. A chaque coin de rue l'appareil photo est mobilisé avec des prises plus ou moins réussies, les rues étroites ne laissant pas le recul nécessaire pour des photos bien cadrées. 

La mairie de Bayonne a été construite en 1842, elle se trouve au coeur de la ville au confluent de l'Adour et de la Nive. La vue depuis les quais du fleuve avec les bâtisses blanches surprend par rapport au reste de la ville. 

Visite de la cathédrale Sainte Marie de Bayonne de style gothique attenante au cloître inondé de soleil, une merveille. 

Le lendemain départ pour Hendaye, où nous avons pris le train pour San Sebastian. Une demi-heure plus tard, nous étions en Espagne. 

Venant du nord de l'Allemagne, sur les bords de la Baltique (cf billet du 20/09/17), j'ai l'impression de changer de planète. Ici nous sommes proches des 28°, la plage est envahie de touristes ou de locaux et tout ce petit monde bronze et barbote comme en plein été ! Mais point de farniente, nous avons beaucoup de choses à découvrir et nous nous lançons à l'assaut du mont Urgull, dominé par le Sacré Coeur. Les photos ci-dessus ont été prises depuis le sommet, on y voit les deux plages qui entourent San Sebastian. Je vous passe les efforts fournis pour monter un nombre incalculable de marches et de raidillons pour parvenir au faîte de la colline ... Le point de vue se mérite !

Sur la photo de droit la statue de Jésus qui surplombe le mont Urgull.

Bien évidemment, nous avons repris des forces devant un plateau de tapas, le système est traite, on ne sait lesquels choisir, et ne voulant manquer aucune de ces délicieuses saveurs, on a tendance à charger un peu l'assiette, mais les calories avaient été éliminées auparavant, alors ...

 Avant de quitter ce joli coin, une ultime photo de l'océan le soir.

 Douce nuit à tous

Reprise de l'atelier peinture hebdomadaire dans un nouvel environnement. Un cours intimiste au sein duquel j'ai l'impression de ne plus savoir grand chose (avais-je déjà quelques connaissances de l'art pictural, ou me berçais-je d'illusions ?) Enfin je suis arrivée ma petite toile sous le bras et ma boîte de tubes, prête à en découdre avec le joli nénuphar que je m'étais choisi comme sujet, mais que neni, il m'a fallu faire des exercices techniques et des révisions sur les teintes primaires et les dégradés que celles-ci permettent. Le nénuphar au rebus, je suis rentrée à la maison quelque peu désabusée, mais certaine d'acquérir enfin une vraie technique pour de futures oeuvres ...

En attendant, toutes ces émotions m'ont fait un peu régresser et pour me venger, j'ai peint les galets ramasser à Roquebrun (cf billet du 7/09/17) je vous montre

Un hibou et des maisons telles que je les ai gardées lors de ma balade au Pays Basque (dont je vous parlerai dans un prochain billet)

Je dois dire que je me suis beaucoup amusée.

Je vous souhaite un dimanche soir tout en douceur

Entre deux balades, une lecture faite sur les conseils d'une amie, que je remercie, tant le titre seul ne m'aurait pas vraiment tenté.

Quel roman ! A la fois dépaysant et instructif. Une découverte de l'Afghanistan, de la beauté de ses paysages et de sa douceur de vivre jusqu'à l'arrivée de l'armée russe puis des talibans. Ce pays a connu deux guerres récentes dont on a eu connaissance à travers nos informations européennes, qui laissent imaginer un Afghanistan dévasté et peu engageant.

L'auteur Khaled Hosseini nous décrit un pays magnifique avant les conflits, où il a vécu une enfance heureuse avec son ami Hassan. Il a dû fuir pour préserver sa vie et continuer son chemin.

A lire absolument.

Douce soirée et bonne lecture ...

Nous voici pour quelques jours dans le fief du petit mari à Lübeck, ville de la Hanse, une des plus jolies du land Schleswig-Holstein. Ci-dessous les portes de la ville. 

Comme à l'accoutumée, le temps est couvert avec un ciel bas digne de novembre. Il fait frisquet, et la région a déjà pris ses quartiers d'hiver sous un petit crachin glaçant. Mais rien ne me fait renoncer à parcourir les ruelles typiques et moyenâgeuses de Lübeck, j'ai troqué sandales et chemisiers contre ciré et pulls avant de partir, j'adore cette ville !

Chaque recoin remferme des trésors tels ces anciennes portes qui s'ouvrent, la plupart du temps, sur des bâtiments administratifs

La chaleur du nord de l'Allemagne est concentrée chez l'habitant. Les jardinets sont verdoyants (la pluie quotidienne a du bon !), chaque fenêtre est soulignée d'une rangée de fleurs superbes, dont les variétés, vous dirait un pépiniériste français, ne peuvent s'épanouir qu'en plein soleil, allez comprendre ...

Loin de Toulouse, je profite de l'ambiance familiale et me suis immédiatement adaptée au régime local de base, c'est à dire : pain noir, saucisses fumées et gâteaux à la cannelle (équilibre nutritionnel : zéro pointé) c'est délicieux , je vous montre la bombe calorique que j'ai englouti sans remord (heureusement le séjour ne dure qu'une semaine)   :

Une matinée ensoleillée nous a conduite au bord de la baltique à Travemunde, où quelques téméraires barbotaient dans l'eau (température de celle-ci 16°) ah c'est allemands du nord ! On assiste au va et vient de bâteaux en provenance de Finlande ou Suède et dont la taille est toujours impressionnante. La scandinavie n'est qu'à quelques encablures.

La Passat, joli quatre mâts construit en 1911, longtemps utilisé comme bâteau-cargo et maintenant transformé en musée, embellit le port.

Un petit détour par la plage constellée de "strandkörbe" que les touristes louent à prix d'or en haute saison (enfin s'il y en a une ...) pour s'abriter du vent et stocker leurs petits effets.

Chez nos hotes le chauffage est déjà allumé et les bougies du salon contribuent à l'atmosphère chaleureuse des instants passés ensemble. 

Nous procédons à quelques emplettes de "Wurst" en tout genre, à glisser dans la valise, denrées que nous ne trouvons pas dans notre midi (ici c'est confit, magret, cassoulet et puis re-confit, c'est dire si on est loin du régime nordique ...). La semaine est passée comme un éclair et après moulte étreintes, c'est l'esprit chagrin que nous filons vers l'aéroport de Hambourg. A bientôt Allemagne ...

Douce nuit à tous