La douceur du temps, le soleil qui réchauffe un peu plus le visage, nous permettent de laisser à la maison écharpe et autre foulard. Les buissons ça et là prennent des couleurs.

 l'envie de fleurir le jardin se fait de plus en plus pressante. Direction la pépinière, toute proche de la maison, lieu de perdition où je me rends munie d'une liste surtout exhaustive !

Concernant la pépinière en question Truffaut, j'ai fait l'emplette à prix d'or d'un sachet de graines de roses d'Inde, mais point de germination, de plus il n'y avait que 21 graines dans ledit sachet. Tout cela m'a laissée rêveuse. A tout hasard, j'ai acheté un sachet des mêmes graines pour 29 centimes dans un magasin non spécialisé avec plus d'une centaines de semences. Les graines en question se sont gentiment développées, attendons la suite avant de crier victoire. Tout cela pour vous dire que la qualité des boutiques spécialisées n'est pas toujours au rendez-vous.

Balade à Toulouse et visite chez Pillon, chocolatier place du Capitole. La qualité de ses chocolats et sa vitrine sont un enchantement.

Nous avons eu le plaisir d'avoir notre fille et ses enfants pour le dimanche de Pâques. J'avais confectionné des petits paniers pour y dissimuler quelques cadeaux.

Tout le monde était de la fête qui en a épuisé certain.

Côté cuisine, un cake au citron pour le goûter, réalisé avec le dernier citron de notre arbre, qui nous généreusement gratifié de trois beaux fruits ! 

Pour le dessert des tiramisus pour clore un repas partagé avec un ami d'enfance. 

Préparations salées, avec un gratin de butternut. Je ne savais pas cuisiné ce légume, c'est chose faite. 

Sorti du four également un picaoussel, plat de mon enfance pendant les vacances aveyronnaises. C'est ma  madeleine de Proust, typique de la région. Accompagné d'une salade c'est une merveille !

 Je viens de lire un premier tome d'une saga familiale écrite par Catherine Bardon, auteure que je ne connaissais pas. Les déracinés, l'histoire d'une famille juive exilée pendant la guerre en République Dominicaine pour échapper au génocide nazi. Ils sont autrichiens et quittent Vienne pour tenter de rebâtir une existence, loin des horreurs qu'ils viennent de traverser.  J'ai beaucoup aimé ce roman. Il y a quatre autres volumes, je viens d'acquerir le second "L'américaine".

Ma potée de pensées magnifiques cette année. 

Pour terminer ce billet, une modeste décoration pascale dans le salon

Je vous souhaite un printemps ensoleillé et serein.