On ne voyait que le bonheur
Après "la liste de mes envies", il fallait que je découvre un nouveau Grégoire Delacourt.
"On ne voyait que le bonheur", surtout ne pas se fier au titre ! On rentre petit à petit dans ce roman où s'enchevètre la vie de trois générations d'une même famille.
Tout d'abord s'installe une impression dérangeante, de malaise même, au fur et à mesure que l'on découvre les non dits qui bouleversent l'existence, les petites lâchetés du quotidien et l'absence de tendresse qui jalonnent l'enfance d'Antoine le héros. A travers son histoire, on y retrouve parfois un peu la nôtre sous des aspects que l'on voudrait avoir oublié et que l'auteur fait ressurgir sans ménagement.
La première partie du roman est une descente aux enfers qui m'a donné soudain l'envie de stopper ma lecture et de partir vers des horizons plus stimulant, il faut tenir bon, la deuxième partie est une renaissance. Une lente reconstruction qui balaye l'impression du début et donne foi en la nature humaine, la deuxième partie vous transporte !
Bonne lecture à toutes