Dans le droit fil du billet précédent, je vous montre le sac que j'ai confectionné, afin de gagner du temps lors du rangement de mon petit matériel de peinture à la fin des cours.

Je m'explique, quand retentit le fatidique "rangez vos affaires", je n'ai, comme d'habitude pas vu le temps passé, absorbée que je suis par la rectification vitale d'un trait ou d'une ombre, pour que ma toile ressemble à quelque chose ...

Je me retrouve chaque semaine, gobelet pas vidé, pinceaux pas rincés, chevalet pas rangé et affaires en vrac, pendant que tout le petit monde qui m'entoure, ponctuel (et organisé sans doute ...) se dirige allègrement vers la sortie.

Alors voilà maintenant je n'ai plus qu'à faire glisser mes outils dans mon sac et rejoindre la cohorte des élèves disciplinés.

J'ai utilisé de la toile rose, enduite de mon stock, la doublure est faite dans un reste de drap en coton sur lequel j'ai appliqué de la toile thermocollante pour la tenue.

L'affaire ne s'est pas faite en claquant des doigts. A chaque utilisation de ma machine à coudre, je suis obligée de potasser le mode d'emploi pour me remémorer les circonvolutions sournoises que doit suivre le fil depuis la bobine jusqu'à l'aiguille, je vous épargne le combat livré à la cannette !

Dimanche ensoleillé chez nous et je l'espère pour vous aussi !

Dernier coup de pinceau sur la toile, commencée en juin  et qui représente la porte principale de la ville fortifiée de Lübeck "die Holstentor". Petit mari est tout content, c'est la ville où il a grandi. Il faut dire que c'est une merveille à elle toute seule (à voir absolument si vous passez par l'Allemagne du nord).

Peinture à l'acrylique sur toile de lin. Je fais trop dans le détail, me reproche mon prof de peinture, mais je n'apprécie ce loisir que sous cet angle. Le stylisé je n'y parviens pas (pas encore).

Le légume est devenu denrée rare dans mon jardin ! Les coupables sont la chaleur qui diminue et mon manque de connaissance en la matière ! Mais j'adore le jardinage, donc je vais sûrement faire des progrès (ça ne peut pas être pire ...)

Point positif, les tomates "ont bien donné" et il reste quelques beaux spécimens  à cueillir qui ne rougiront plus, et que nous dégusterons sur nos tartines quand l'hiver se sera installé.

Voici après ma cueillette, la recette que j'ai suivi pour 1,5 kg de tomates. Il faut :

- 800 g de sucre roux

- 2 citrons non traités

Couper les fruits en petits morceaux et les mélanger avec le sucre. Laisser reposer 3H en remuant de temps en temps. Mettre ce mélange à cuire en y ajoutant le jus des 2 citrons et le zeste d'un seul. Après ébullition, faire cuire à feu très doux pendant au moins 1H30, sinon la confiture aura une consistance trop liquide. Je n'ai pas eu à écumer cette confiture.

Je n'aime pas trop sentir la consistance des fruits dans la confiture, mais là les petits morceaux de tomate sont confis un délice ...!

Voilà mes 5 pôts ont rejoint ma réserve pour de futur matins gourmants.

Douce soirée à vous

En refermant le livre de Virginie Grimaldi, je me demande ce que vont devenir les personnages attachants qui demeurent aux Tamaris. On participe jour après jour, à la vie de cette maison de retraite, qui somme toute, est pleine de vitalité. La lecture du résumé et le décor du roman laissaient présager une ambiance chargée de mélancolie. Il n'en est rien, la vie du personnel et des résidents est évoquée avec un humour virulant.

C'est un roman facile à lire, comme une parenthèse entre deux lectures plus ardues.

Bon week end à toutes ! 

Aujourd'hui, je vais vous parler de mes montagnes de l'Aubrac, sauvages et verdoyantes. C'est le berceau de mes ancêtres, de toute la famille. Au fur et à mesure que le temps passe, les oncles et tantes disparaîssent, il ne reste que mon oncle qui nous accueille dans sa maison. On y admire cette vue sur le pas de sa porte.

Elle est restée telle que je l'ai connue adolescente, à l'époque où j'y séjournais en juillet et août. L'âge, sans doute, me faisait préférer la ville, les ambiances trépidantes et les concerts pop. Je m'y ennuyais ferme parfois.

Le village de Salgues est parsemé de cousins en tout genre et je suis sûre que si j'étudiais la généalogie de tous les habitants, je découvrirai encore des liens de parentés ça et là. Nous n'étions pas de grands voyageurs chez nous et mes parents sont les premiers à avoir dérogé aux coutumes familiales et sont "montés" à Paris.

Les choses ont changé, mon état d'esprit aussi et en y restant une journée je découvre beaucoup de détails ignorés à l'époque. Chaque objet raconte une histoire. Le lard salé orne toujours le plafond, mon oncle utilise encore la loupe que son grand père avait entouré de bois, la boite pour les alumettes n'a pas changé de place et l'horloge que l'on remonte avec une énorme clé, diffuse toujours le même son.

Une visite au potager s'impose, surtout avec le beau soleil que nous avons eu la semaine dernière. Il abonde en légumes de toutes sortes (mon oncle doit nourrir le village ...) et nous repartons chaque fois, avec salades, poireaux, pommes de terre et cette fois-ci un énorme potiron. Depuis je cherche frénétiquement sur internet la technique pour conserver ce magnifique légume et nous en sustenter quand l'hiver sera venu ...

Dans le buffet se cachent aussi quelques pépites et je suis repartie avec 2 assiettes Digoin, dont mon oncle était ravi de se débarasser ...

Voilà, je termine ma séquence nostalgie, rien n'est plus pareil dans ces belles montagnes, surtout depuis que mon Papa y repose.

Belle soirée à toutes

Lorsque j'ai vu toutes ces bourses multicolores sur un stand du salon "Loisirs créatifs de Toulouse" j'ai craqué, elles étaient plus pimpantes et flashies les unes que les autres. Bien que ne sachant pas du tout si j'en aurai un jour l'utilité (mais faut-il acheter que ce qui est utile ...), je suis repartie avec tout le matériel pour me mettre à l'ouvrage.

Et voilà le résultat ! l'harmonie des couleurs est quelque peu bizarre étonnante, mais bon il y avait foule autour du stand et les pelotes devaient être vite choisies (chose que je n'ai jamais su faire...)

L'ouvrage est crocheté en mailles serrées avec un crochet 2,5  et fils de coton DMC.

Finalement, je vais y loger ma collection de boutons.

Douces soirées à toutes !

La fille de Brooklyn :

J'ai aimé cette histoire pleine de rebondissements, un roman d'aujourd'hui rondement mené. Le personnage principal est confronté au doute, à la confiance peut-être trop rapidement accordée et à la fragilité des relations humaines.

Musso est fidèle à lui-même, entre France et Etats Unis avec une description des lieux telle, que l'on marche sur ses pas.

Pour la photo, je ne résiste pas à déposer le livre prêt de ma composition florale préférée du moment : les derniers bégonias de l'été, la bruyère qui a refleuri, présage de l'automne et l'inoxydable lierre qui se rit des saisons ...

Bonne lecture à toutes 

Cet été nous avons découvert  dans l'Ain, une charmante cité médiévale dont l'activité principale était la culture et le tissage de la toile au 13ème et 14ème siècle. Pérouges est classé parmi les plus beaux villages de France (il y en a tant ...). Il a été magnifiquement restauré et chaque pierre pourrait nous conter une histoire ...

La campagne alentour est très agréable et surtout verdoyante ! Ce qui me change de mon sud ouest brûlé par le soleil.

Mais trève de culture, il manquait à notre visite une petite découverte gustative. Ce fut fait avec l'achat d'une délicieuse tarte au sucre dite : galette pérougienne. Du velours pour les papilles ! C'est un gâteau qui a l'air assez simple à réaliser (me suis-je dit), je me suis donc empressée de faire l'emplette de levure de boulanger, afin de m'essayer à la reproduction de cette merveille ... Je vous tiens au courant.

Beau dimanche à toutes

Je ne sais pas pourquoi (enfin j'en ai une vague idée ...), lors de chaque balade, je ne peux m'empêcher de goûter une spécialité (de préférence sucrée) du cru.

Je n'ai pas dérogé à la règle, en allant visiter Cordes sur Ciel, qui est un charmant village (voir billet précédent). Je me suis donc délectée de la spécialité locale : les délicieux croquants.

En toute modestie, je ne suis pas l'auteur de la recette (qui est très ancienne), je vous livre simplement ma façon de les préparer en modifiant quelque peu les ingrédients originaux.

Pour une trentaine de croquants il vous faut :

- 125 g d'amandes émondées à concasser grossièrement

- 125 g de noix également à concasser grossièrement

- 200 g de sucre roux

- 3 blancs d'oeuf

 La recette est très simple : vous mélangez l'ensemble des ingrédients et vous déposez des petits tas de pâte (surtour très espacés) sur une feuille de papier sulfurisée. Vous enfournez environ 15 mn dans votre four préalablement chauffé à 185°. Les croquants sont cuits lorsque leur pourtour devient légèrement doré.

Attendre patiemment (c'est le plus dur) leur complet refroidissement avant de les décoller.

Ils accompagneront avec élégance si si, une glace ou un entremêt, mais si vous êtes dans mon cas, un peu pressée de les dévorer, ils feront très bien l'affaire tous seuls avec un bon thé.

Essayez, vous verrez !

L'agréable visite que nous a rendu un parisien, nous a poussé à explorer à nouveau notre Midi-Pyrénées. C'est toujours en bonne compagnie familiale ou amicale que se font la plupart de nos visites régionales.

Donc exploration de Cordes sur Ciel dans le Tarn, bastide médiévale construite au XIIIè siècle et restée quasiment intacte aujourd'hui. On y devine les échoppes des marchands de l'époque et avec un peu d'imagination la présence cachée de quelques chevaliers. Le village est situé en hauteur et lorsque le temps est brumeux, il est entouré de nuages et isolé du reste du monde (d'où son nom).

Les commerçants (contemporains eux) qui sont installés le long des rues étroites de cette petite sité sont tous des artistes qui vendent des petites merveilles créées de leurs mains.

J'adore les fleurs et comme d'habitude je n'ai pas résisté à vous montrer quelques pétunias jaillissant d'une fenêtre d'un atelier de peinture (contenant de bien belles choses ...)

Douce soirée à toutes ...