Serait ce la chaleur, 38° dans notre Sud Ouest depuis le début du mois, ou l'oisiveté qui domine, mais j'ai quelques difficultés à enchainer les activités habituelles avec entrain.

Un séjour en un lieu où, enfant, je passais toutes mes vacances, nous a quelque peu rafraîchis. Nous avons fait une escapade bien agréable sur les plateaux de l'Aubrac, en juin dans le nord de l'Aveyron avec le club de tir à l'arc de Monsieur. 

Pause d'une semaine à Laguiole, dont le symbole est le taureau de bronze, qui trône sur le place du foirail depuis 70 ans. Visite incontournable de la coutellerie et de la fabrique de fromages, accompagnée bien évidemment d'une dégustation et de quelques achats.

Au coeur de la ville, la chapelle Saint Matthieu est de style contemporain. Elle est sobre et lumineuse avec, à gauche de l'autel, des vitraux magnifiques

Un pique-nique à Bozouls, village très particulier construit autour d'un canyon naturel de 100 m de profondeur, creusé par la rivière du Dourdou. Certaines habitations longent les parois vertigineuses du trou de Bozouls. La vue est imprenable !

Eglise romane Sainte Fauste bâtie au XIIème siècle au coeur du canyon.

Il faisait bon dans les montages, nous en avons profité pour faire quelques randonnées et visiter, dans la vallée du Lot, la ville d'Estaing.

Les ruelles sont étroites et ombragées, bordées de maisons en pierres et toits de lauzes, le tout quelque peu austère mais plein de charme. Les Rouergats ont de l'humour et jonchent leurs chemins de scultures pour le moins hétéroclites.

Toujours dans le nord de l'Aveyron la cascade des Oules, qui se mérite !  A travers un chemin forestier comportant moults dénivelés ! Depuis que je ne suis plus en activité, je n'ai jamais fait autant de sport  :)

Balade également dans le village de Chaudes Aigues, entre Monts du Cantal et Aubrac. Au centre du village coule une source à 82°. La géothermie date du 14ème et une quarantaine de maisons sont encore chauffées par les sources du village.

Sur ces superbes plateaux, une diversité de fleurs orne les champs et les bas côtés des chemins. Il y aurait de quoi faire un herbier ...

sans oublier l'incontournable gentiane, fleur du pays avec laquelle est fabriquée une liqueur renommée.

Végétaux mis à part, les reines de la région restent les vaches, qui paissent tranquillement sur les plateaux. Elles sont montées en estive depuis le mois de mai pour y trouver de l'herbe plus verte. A l'hôtel, le réveil se fait au son de leur cloche. Leur doux regard nous suit, lorsque nous passons équipés d'appareils photos et sacs à dos, que pensent t-elles ?

Pendant que Monsieur pratique son sport favori, j'ai croqué la reine de ces prairies.

De retour chez nous, malgré les précautions prises pour sauvegarder nos modestes tomates, fraises et figues, une indésirable nous avait raflé notre mini production, je vous montre la coupable, qui ne quitte pas notre jardin.

Voilà pour ce billet, rien de nouveau côté cuisine, nos menus étant basés sur des salades composées alternées de savoureux melons.

Tenez-vous au frais.

Peu présente devant l'ordinateur ces temps ci. Ce mois de mai a été jonché de visites bien agréables. Le plaisir de recevoir des amis venus de loin avec lesquels, nous avons passé des soirées sur la terrasse à refaire le monde jusque tard dans la nuit, un vrai bonheur.

En début de mois une escapade de quelques jours près d'Aix les Bains le long du lac du Bourget chez des cousins qui ont quitté Paris pour l'environnement idyllique qu'est la Savoie.

Un mari photographe qui ne savait où donner de la tête tant l'écrin de verdure, les montagnes et les fleurs lui tendaient les bras. Il a été difficile de choisir parmi toutes ces vues, celles qui composeraient ce billet.

Un détour par la ville d'Annecy, pleine d'histoire et de poésie et dont le surnom de Venise des Alples n'est pas usurpé.

Le canal de Thiou traverse la vieille ville et recueille les eaux du lac d'Annecy. Sur une porte cochère un joli trompe l'oeil. Quelques pommes de pin,  immortalisées, peut-être pour un prochain sujet de peinture.

Cygnes et canards investissent le lac, sont-ils aussi subjugués par le paysage ? :)

Dans le jardin de nos hôtes, toute une variété de végétaux sont  à l'apogée de leur floraison. Ici des pivoines roses et blanches.

Dans le fond du jardin de magnifiques fleurs roses, dont j'ai oublié le nom.

Un tapis de soucis illumine une partie du jardin, le pavot aux couleurs diaphanes est magnifique, le tout parsemé de quelques visiteurs silencieux ...

Passage du pont de l'abîme d'une hauteur de 96 m qui porte bien son nom. Je n'étais pas très à l'aise à la pointe de cet édifice, je n'ai admiré la rivière du Chéran en contrebas que très succinctement .

De retour chez nous, malgré quelques jours de canicule qui ont alterné avec des après midi bien frais (petite laine de rigueur en soirée), le jardin est au mieux de sa forme. Les oeillets de poêtes, les fleurs de cactés, le feijoa qui n'est pas en reste, même les fines herbes se sont parés de mille couleurs.

Côté lecture, le dernier roman d'Elena Ferrante "La vie mensongère des adultes" (l'auteure des quatres volumes de l'Amie prodigieuse). L'histoire d'une adolescente qui découvre le côté sombre du monde adulte. Un récit lent au cours duquel il se passe peu de chose. Roman moins apprécié que le précédent de la même auteure.

Entre temps, deux aquarelles, réalisées à l'atelier peinture.

Une envie de couture me taraude depuis un moment, n'étant pas douée et n'ayant aucune connaissance technique, je me réfère aux nombreux tutos à disposition sur le net, où les auteures font des merveilles en un rien de temps. Je ne vous parlerai pas du temps mis pour réaliser cette pochette, mais ce n'est que du plaisir.

Côté cuisine, peu de chose à partager, la chaleur aidant, nous privilégions les salades composées et les premiers fruits de l'été, surtout les cerises :)

Réalisation d'un cake olives, poivrons, jambons dégusté avec une salade verte.

Une activité bien agréable et qui embaume la cuisine, le temps des confitures. Pour combler ma réserve presque vide, déjà trois pots de confiture de rhubarbe et une première fournée de fraises, framboises.

Des amis d'Allemagne sont passés par chez nous, pour une courte visite, qui nous a fait très plaisir. Elle m'a permis, entre autre, de découvrir la gelée de sureau, un vrai délice. Un clin d'oeil à l'amie qui se reconnaîtra.

Pour clore ce billet un peu long, une dernière photo de quelques coquelicots la nuit tombée.

Je vous souhaite plein de jours ensoleillés.

Maintenant qu'elles sont offertes, je vous montre les poulettes dodues cousues pour mes trois petits. Mi-feutrine, mi-liberty elles ont accompagné les cadeaux de Pâques.

Ceux que je nomme mes petits, sont grands maintenant, mais ils réclament toujours la confection d'objets pour Noël et Pâques, ce que je fais avec grand plaisir.

Ainsi je vois trôner, dans leur chambre, entre classeurs et écran d'ordinateur, nounours, lapins et autres poules qui marquent nos rendez-vous festifs.

Côté lecture, je viens de terminer Madison Square Park d'Abha Dawesar. Le roman relate la vie d'un jeune couple à New York, en tissant un parallèle entre le comportement d'une jeune femme indienne entravée par une éducation pesante et son compagnon libre et tolérant. Lu avec beaucoup de plaisir.

En cuisine, une quiche lardons emmental. C'est une recette que je "revisite" souvent avec divers ingrédients (bacon, champignons, oignons, etc ..)

Petits molleux au chocolat, que je n'ai, pour une fois pas fait trop cuire :) et qui fondaient dans la bouche !

Tout s'éveille gentiment dans le jardin. Les pensées en sommeil cet hiver, se sont épanouies. Le myosotis nous offre cet incomparable bleu, bien que le massif de l'an dernier se soit beaucoup clairsemé. Le fushia et les oeillets de poète sont nos dernières acquisitions. 

Le petit figuier semble avoir repris du service. La saison dernière, nous n'avions pu déguster que deux figues, la belle promesse de récolte ayant disparue dans sa presque totalité entre le gel et les fourmis. Nous restons optimistes pour cette année !

Pour terminer ce billet, dernière aquarelle : "Tower bridge" . Londres est une ville que j'adore, elle me rappelle mon adolescence et les courants musicaux qu'elle symbolise encore aujourd'hui.

Nous essayons de garder le coeur léger, malgré les informations peu rassurantes. Nous apprécions la chance que nous avons de profiter de la nature dans un environnement en paix.

Un petit bout de pelouse avant la tonte.

Je vous souhaite une belle semaine ensoleillée.

Quelques timides flocons sur le midi toulousain, mais rien de comparable avec les paysages enneigés du reste de la France. Nos petits fruitiers tout en bourgeons résisteront-ils à cette météo pour le moins fantaisiste.

Abricotier et brugnonier sont en fleurs, L'année dernière les abricots avaient gelés et le brugnonier attrapé "la cloque". Etant contre tout type de traitement, je me demande souvent comment font les producteurs bio pour sauver leurs récoltes ! Soyons positifs il nous reste les arbres en fleurs au printemps :)

Au rythme de nos ballades, les sous-bois changent et au bord des chemins, les jonquilles sauvages ont fait leur apparition.

Les champs couverts de colza illuminent pour un temps la campagne de leur jaune flamboyant.

Joli tapis de fleurs violette, dont j'ignore le nom, on y entend déjà le ronronnement des abeilles et bourdons en plein travail.

Chez nous, le camélia, comme l'année précédente, n'a fait que trois fleurs. Dommage

Pour clore le chapitre des végétaux, voici mes semis de roses d'Inde et zinnias qui se développent doucement et trônent au salon. Je ne dispose pas de serre, mon jardin étant tout petit ! L'année passée la méthode avait fait ses preuves, affaire à suivre.

En cuisine, une croustade aux pommes, légère et délicieuse au dire du mari.

Côté peinture deux aquarelles terminées, modèles pris au hasard sur le net.

Peu de chose à vous montrer, un peu de mal à entreprendre ces temps ci, serait ce l'actualité ? Ou une petite phase de paresse :) Souvent en visite sur vos sites, pour trouver inspiration culinaire et autres lectures, surtout  pour se réjouir aussi des petits plaisirs quotidiens. Nous sommes en paix, c'est déjà un bien inestimable.  

Prenez soin de vous. 

Au regard des terribles évènements actuels, j'apprécie particulièrement ces  balades virtuelles empruntes de légèreté sur vos sites, elles sont précieuses. Vous rendre visite est un moment privilégié, un instant pour glaner quelques recettes, quelques titres de livres qui enrichiront ma bibliographie, rêver devant les photos glanées au cours de vos promenades dans des coins de France que je ne connais pas et ainsi vous connaître un peu mieux.

Chez nous, les premières violettes ont fait leur apparition dans les sous bois près de la maison. Leur présence n'est pas réservée à l'Occitanie, mais elles symbolisent la ville de Toulouse.

Un dîner avec des amis, qui adorent la galette des rois, mais en février, point de galette chez le pâtissier, j'ai donc mis les mains à la pâte, le rendu n'est pas des plus réussis mais le goût était au rendez-vous.

Un joli bouquet de roses jaunes reçu pour l'occasion. 

Semaine dernière nous avons passé quelques jours chez notre fille et ses trois garçons. L'Aude cache de bien beaux villages, nous sommes allés visiter Lagrasse qui s'étend dans la vallée de l'Orbieu au coeur des Corbières . Un village médiéval aux ruelles pavées menant à une majestueuse abbaye.

Chaque maison a son histoire. En cette période beaucoup de commerces étaient fermés. A la "belle saison", ateliers d'artistes et auberges doivent donner vie à ce village hors du temps.

J'aime visiter les cloîtres pour leur architecture et leur cour intérieure, mais j'ai toujours une impression quelque peu oppressante liée au carcan religieux.

Cette abbaye aux pierres roses, m'a paru au contraire gaie et dynamique emprunte d'une certaine modernité. Les chanoines (jeunes pour la plupart) que l'on y croisent en sont certainement les auteurs.

entre deux immenses piliers, la nature reprend ses droits.

Du haut de son arbre un oiseau nous observe.

De retour à la maison, deux lectures achevées : Le jour où les lions mangeront de la salade verte de Raphaëlle Giodano et A la lumière du petit matin d'agnes Martin-Lugand. Romans lus avec plaisir, mais dans les deux cas, l'histoire est convenue et l'on devine la fin dès les premiers chapitres, dommage.

Une fournée de craquants aux amandes pour accompagner le thé de l'après-midi

Dernière aquarelle achevée à l'atelier peinture.

Pour terminer ce billet, une photo de l'adorable chatte Gaïa de notre fille. 

 Une pensée particulière pour tous ces Ukrainiens, qui résistent, se battent, fuient sur les routes avec enfants et personnes agées, la barbarie de certains dirigeants.

Prenez soin de vous.

Les matinées sont très brumeuses ces derniers temps par chez nous, il faut puiser motivation et arguments de bon aloi pour, petit déjeuner avalé, sortir dans le froid. Equipés de gants, bonet et écharpe, marcher dans la campagne aux couleurs surréalistes, nous fait le plus grand bien.  

Le tissage givré des araignées donne l'impression d'un savant tricotage de laine, tendu dans les branches de pins.

A la maison, nos orchidées ont été prolifiques, elles ont toutes refleuri en même temps. Ces fleurs ont la particularité de nous faire profiter de leur beauté durant plusieurs semaines et ne demandent que peu de soin finalement.

Une escapade à Toulouse, pour constater une fois de plus que les soldes ne m'ont pas permis une quelconque acquisition intéressante, serais-je de plus en plus difficile ? La mode je trouve manque quelque peu d'originalité. Au retour, nous avons flané place du Capitole et admiré la mairie sous le soleil.

A Blagnac, le Festival des Lanternes s'est installé sur le parc de la ville de 10 hectares. Un enchantement, à découvrir la nuit tombée, à travers 2500 lanternes géantes, relatant des légendes chinoises avec dragons et animaux fantastiques.    

Avec le thé, une fournée de petits moelleux au chocolat bienvenus après avoir affronté les frimas de l'hiver.

Une aquarelle faite en partie à l'atelier peinture, symbolisant ma ville de coeur. 

Après avoir pris connaissance du sujet, je me suis laissée séduire par l'élogieux prix Goncourt 2021 "La plus secrète mémoire des hommes". Serait ce trop de critiques favorables ou mon manque de culture :), toujours est-il que j'ai eu  beaucoup de mal à terminer ce roman. Il s'agit de la recherche, tout au long de l'histoire, d'un romancier sénégalais ayant écrit un livre qui a bouleversé l'auteur. Cette quête philosophique, à travers la littérature africaine, nous mène sur les sentiers bien sombres de l'âme humaine.

ce matin le soleil avait du mal à poindre le bout de son nez au fond du jardin.

La voilà déjà ! Cette nouvelle année. Que va t-elle changer chez nous, peu de chose à vrai dire, si ce n'est de ranger les décos, se délecter des dernières douceurs confectionnées pour les fêtes, noter sur le calendrier tout neuf, choisi parsemé de superbes fleurs, les premières activités du mois (enfin celles qui ont pu reprendre ...) et continuer notre chemin sans faire de bruit tout en douceur.

A vous qui me rendez gentiment visite, et dont j'apprécie chaque commentaire, je vous souhaite une année telle que vous l'attendez, pleine de projets, de créativités et si nous restons modeste dans nos requêtes, je suis sûre que tout au long de l'année, viendront s'égréner les petits plaisirs de la vie quotidienne, sachons surtout les reconnaître et les apprécier.

Noël est passé, maintenant qu'ils ont été offerts, je vous montre les trois petits ours crochetés pour mes petits fils, grandeur 17 cm.

habillés comme il se doit 

Toujours dans l'esprit amigurumi, un renne pour ma fille de 8 cm de haut.

Beaucoup de temps passé en cuisine, et de plaisir à concocter des petits plats, peu photographiés. Je dois dire que dans le feu de l'action, je n'y ai pas toujours pensé. Chose faite pour les truffes au chocolat.

et la bûche à la ganache chocolat.

Les festivités passées,  j'ai réalisé une  pissaladière aux oignons rouges et anchoix, spécialité du midi que j'ai découverte récemment. Un délice.

Nous avons repris nos balades matinales, à travers une nature quelque peu givrée. 

Puis comme dans beaucoup de région, notre midi s'est inondé de soleil, un temps printanier qui réveille les premiers bourgeons au jardin, ce qui me semble un peu tôt, sans être un oiseau de mauvaise augure, il va falloir protéger tout ça lorsque les gelées arriveront.

Je vous souhaite du bonheur, du rire et des moments partagés avec ceux que vous aimez.  

Est ce les nouvelles de tout bord qui nous arrivent malgré nous, la difficulté que l'on a à faire la part des choses entre trop d'écoute ou ignorer le reste du monde, il me semble qu'il n'est pas si simple de s'adonner avec légèreté aux préparatifs de Noël.

Je dois dire que malgré tout, dans les villes et villages toutes ces illuminations m'enchantent, cette euphorie des préparatifs décos et menus sont une source de plaisir chaque année renouvelée.

Les cogitations vont bon train pour sublimer ces fêtes, ne pas recréer le même décor que l'an passé, sans pour autant bouder les cartons sortis du grenier. Voilà ce que je me dis quand arrive décembre et le résultat n'est pas très concluant, je retourne une fois de plus à mes premières amours avec un sapin vêtu de blanc, enrichi de quelques achats dans le même ton. Les petits objets disséminés dans la maison reprennent chaque fois la même place et malgré ce manque d'imagination le résultat me plait bien.

Un gâteau pomme raisin/rhum, près de notre couronne de l'avent. Sur vos billets je constate que les couronnes habillées de quatre cierges sont plus élégantes. A prendre en compte au Noël prochain.   

Pour accompagner le thé des sablés fourrés ganache et confiture d'abricots. 

Restons dans les réjouissances du palai avec ces petits fours très laids mais délicieux aux oranges et citrons confits, tant pis pour l'esthétique :)

Quelques emplettes à Toulouse et  une halte dans notre salon de thé préféré "chez Eugénie". La vaisselle est anglaise et magnifique. les cookies y sont énormes et croustillants à souhait, je passe rapidement sur ma portion de tarte au citron qui fondait dans la bouche.

Dernière aquarelle, un pot de violettes, qui m'a donnée bien du fil à retordre.

Après toute cette pluie, un rayon de soleil et une envie de remplacer oeillets d'Inde et bégonias qui faisaient grise mine dans leur bac. Cyclamens et pensées ont mis un peu de couleur dans notre jardinet.

Je vous souhaite de bons préparatifs de Noël, à vous rendre visite, je constate que vous y travailler toutes et tous bien joliment.

Prenez soin de vous.

Le petit bois de nos ballades matinales change de couleur au fil des jours. Nuances d'or, de vert et de pourpre que l'on ne se lasse pas de regarder. 

Et puis soudain le soleil filtré par les branchages nous offre un tableau enchanteur. 

L'araignée (insecte détestable pour ma part) nous livre son travail de tissage. Nous nous arrêtons admiratifs et curieux devant ces petits détails. Attitude que bien plus jeune je n'avais pas, absorbée que j'étais par le stress des journées bien trop remplies ... Serait ce la sagesse dûe à l'age ?

L'agriculteur des environs (ils en restent si peu autour de la ville) a semé je ne sais quoi ... qui donne un bien joli résultat.

Côté cuisine rien d'extraordinaire, à croire que l'on ne mange que des gourmandises ! Des roses des sables

un gâteau pommes cannelle 

et un pain d'épices. Nous ne sommes que deux à la maison et les pâtisseries sont faites dans des petits moules ! Ne vous méprenez pas :)  

Une lecture terminée : Un clafoutis aux tomates cerises" de Véronique de Bure. C'est l'histoire d'une nonagénaire qui nous conte son quotidien, avec la justesse de l'expérience parfois avec humour et parfois avec mélancolie. Un livre tellement vrai, il m'a beaucoup émue.

Deux aquarelles qui partaient mal toutes les deux tant les mélanges ne rendaient pas l'effet escompté, les sujets au premier plan ont un peu rééquilibrés l'ensemble.  

Comme je le précisais dans un billet précédent, dans notre midi les saisons les plus compatibles avec les fleurs sont le printemps et l'automne. J'ai donc fleuri le devant de ma maison. Tout ce petit monde est bien parti jusqu'au printemps (j'espère !).

Oui encore l'automne, mais ce tapis de feuilles méritait la photo.

Passez une douce semaine malgré la morosité ambiante, il reste un réfuge la lecture et les petits thés parfumés.

 Suite au billet précédent, notre balade dans le nord de la france, s'est achevée par une après-midi ensoleillée au Luxembourg, le long de la Moselle où glissent de magnifiques bâteaux. Les coteaux sont couverts de vignes verdoyantes qui produisent des crémants pétillants, des rieslings et autres pinots blancs. Ce joli pays est parsemé de villages historiques de vignerons. Cela donne un décor constant de cartes postales.

Deux oies luxembourgeoises et bien fiérotes nous ont toisés, désapprouvant que l'on s'approche pour prendre en photo leur auguste personne.

Dernière escale avant de continuer la descente vers notre midi avec une journée passée à Strasbourg. J'adore cette ville, l'été elle est toute fleurie, et à Noël elle foisonne de décorations quelque peu kitsch me direz-vous, mais tellement typiques.  

Nous nous sommes attardés bien sûr dans le quartier pittoresque de la grande île, classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. On ne cesse d'admirer ces constructions à colombages dont la célèbre maison des tanneurs.

L'incontournable cathédrale gothique Notre Dame avec son unique tour et ses scultures magnifiques.

L'église Saint Thomas de culte protestant luthérien est ramarquable par son orgue Silbermann qui fut loué en 1778 par Mozart lors de son passage à Strasbourg pour la beauté de sa sonorité. N'ayant pas eu le plaisir d'en entendre le son, nous en avons néanmoins apprécié la délicatesse de l'ouvrage. 

Ce fut une semaine riche en apprentissage. Des cours grandeur nature d'histoire et de géographie, pour lesquels, je le regrette aujourd'hui, je ne nourrissais pas, à l'école, une folle passion. Les escapades actuelles permettent de me rattraper un peu ...

De retour chez nous, reprise de l'atelier peinture avec ces deux aquarelles, technique qui me donne bien plus de difficultés que la peinture à l'acrylique à laquelle je suis habituée.

Notre feijoa nous a donné cet automne une profusion de petits fruits. La chair est très parfumée, mais son extraction à la petite cueillère est un travail de fourmi. Les recettes trouvées sur le net conseillent d'ajouter un jus de citron et une gousse de vanille aux fruits. La patience a payé, le goût est délicieux.

Côté cuisine par grand chose à vous montrer si ce n'est ces petits gâteaux aux noix pour accompagner un thé. 

Ce matin lors de notre promenade, premier givre que le soleil à rapidement fait disparaître.

Deux visiteurs de notre jardinet. Celui de gauche ne m'est pas particulièrement sympathique, mais quelle élégance !

Douce semaine à toutes et tous.