Une escapade mi-ensoleillée, mi-pluvieuse dans ce département si cher à mon coeur, l'Aveyron. Un petit coin que je ne connaissais pas encore et que j'ai découvert avec ravissement.

Comme on peut changer avec le temps, gamine, deux mois de vacances annuels dans le Rouergue (pour-que-la-petite-parisienne-respire-le bon-air) finissait par me donner une indigestion de la campagne !

Voilà Najac village moyenâgeux situé au confins du Tarn et Garonne et de l'Aveyron. Un éclairci nous a permis de prendre quelques photos. On aperçoit dans la brume, le château qu'habitait le seigneur d'antan.

Nous avons traversé Villefranche de Rouergue et nous nous sommes arrêtés à Monteils sur les bords de l'Aveyron. Jolie campagne toute proprette de 500 ames. Maisons en pierres et toits de lauzes font partis du paysage, sans oublier les vâches qui nous ont regardé d'un oeil dubitatif .... Il ne vient pas grand monde par ici !

Des roses à l'orée d'une ferme, tellement jolies !

Après s'être extasiés sur cette nature luxuriante, il était grand temps de nous restaurer. Nous nous sommes donc installés à une table de la "ferme-auberge" de Jacky Carles (passage obligé pour tout aveyronnais qui se respecte).

Alors là régression totale on se retrouve chez la grand-mère au coin du feu. Ce jour là il faut bannir tout régime hypocalorique, végétarien ou végan, on est dans l'antre de l'ogre (M. Carles sur la photo). Démarrage du menu par une soupette de légumes, pour amorcer les délices de canard qui s'en suivent et clôturer ces agapes par une tarte aux fruits. 

 Cette auberge sera portée à l'écran courant septembre dans l'émission "les carnets de Julie".

Un petit tour bien agréable dans cette jolie vallée.

Douce nuit à vous qui passez par là

Joli mois de mai, enfin un peu pluvieux qu'en même, mais qui apporte son lot de réjouissances. Les jours rallongent, les fleurs foisonnent, (chez moi il n'y a plus de place pour faire l'acquisition de quelques variétés supplémentaires, c'est dire), l'herbe coupée embaume et tout cela est sublimé par l'apparition du plus savoureux des fruits ! J'ai nommé les cerises.

Cette année notre cerisier n'a pas été très généreux, mais des amis qui possèdent deux magnifiques arbres prolifiques, nous ont convié à un après-midi cueillette. Nous sommes partis avec tablier et panier vide et revenus avec notre précieuse cargaison, repus, et ravis, malgré les Tshirts maculés du divin jus.

En manger plus aurait été indécent, donc nous avons remisé quelques fruits pour des confitures, afin de prolonger le plaisir quand la bise sera venu.

A propos de confiture, je réitère le conseil, de faire cuire celle-ci une bonne heure après ébullition en ajoutant quelques grammes d'agar agar, sinon, malgré le sucre gélifiant, le résultat tient plus du coulis que de la confiture.

Régalez-vous, la saison passe si vite !

Douce nuit à tous

Bérézina de Sylvain Tesson

Un livre dont je dois vous parler toute affaire cessante et qui aura une place d'honneur dans ma bibliothèque.

 En 1812 sous l'empereur Napoléon 1er, les troupes françaises ont essuyé une terrible défaite en Russie. Sylvain Tesson a décidé avec 4 amis, de suivre l'itinéraire exact de cette retraite de Russie de Moscou à Paris. Il nous conte les péripéties de son voyage en ce XXIème siècle et nous révèle, avec une fidélité d'historien, jour après jour, la débâcle de ces hommes et les terribles épreuves que vécurent ces soldats pour tenter de survivre.

J'ai trouvé ce roman magistral, le genre d'histoire qui vous poursuit une fois le livre refermé.

A lire absolument

Un appartement à Paris de Guillaume Musso

Les romans de Guillaume Musso sont toujours plaisants à lire, celui-ci ne déroge pas à la règle, un style alerte, des rebondissements, revirements de situation, quelques invraisemblances quand même, mais chez cet auteur on flirte de temps en temps avec la fiction. Je l'ai trouvé plus sombre que d'habitude avec un dénouement quelque peu alambiqué.

Pour terminer mon billet une petite fleur de pissenlit séchée toute désuète, je l'ai sauvée des averses à répétition avant qu'elle ne s'envole ...

Douce soirée à tous

Ma fille m'a offert un tapis épais et moelleux à souhait pour mon heure de Pilates hebdomadaire. Depuis j'ai l'impression de faire de la gym en première classe ! Il faut dire qu'après 20 ans de bons et loyaux services, le précédent tapis me donnait l'impression d'évoluer à même le sol (serait ce mon ossature qui prend de l'âge ?)

Il a donc fallu trouver à ce bel outil un moyen de transport ad hoc, celui-ci étant un tantinet plus volumineux de l'autre.

C'est chose faite avec la confection de ce sac en toile imprimé bayadère.

Il est bien simple cet étui me direz-vous, mais n'étant pas une virtuose de la machine à coudre (fil qui casse et canette rebelle ...) je suis malgré tout contente du résultat, alors je vous montre ...

Douce semaine à vous qui passez par là, avec un peu plus de soleil, dans le sud ouest, il fait froid.

La vie devant moi de Colombe Pringle

Le résumé de ce roman m'a plu dès les premières lignes. L'histoire est celle d'une sexagénaire indépendante et frondeuse qui tente, malgré les vicissitudes de l'âge, de redonner un nouvel élan à sa vie.Le thème est intéressant et développé avec brio. Malgré tout, l'auteure personnage VIP sur le retour (n'ayons pas peur des mots !) se noie un peu dans le snobisme de son statut de bobo parisienne, ce qui ôte au lecteur le plaisir de s'identifier au personnage et vivre pleinement ses aventures. Dommage

Avec le retour du soleil, le petit brin de muguet annuel a pointé le bout de son nez dans la haie et une folle envie de fleurs m'a conduite vers ma jardinerie voisine. La proximité du lieu est un redoutable piège, pour le porte-monnaie et une infinie source de merveilles, tant les parterres de fleurs à cette époque sont variés et multicolores ! A ce propos une question me taraude toujours, comment font-ils pour obtenir et surtout garder les fleurs fraîches et feuillues, les arbustes couverts de fruits ou de fleurs (du haut de leurs 50 cm) et surtout banir du magasin tout insecte ravageur et plante fanée, allez savoir .... 

Taille du jardin oblige, je suis restée raisonnable et ai fait l'emplette d'une jolie campanule et d'une potée de géranium et pétunia.

Doux week end à tous.

L'attrape rêves

Sur la liste de Noël de mes trois petits figurait (entre autres ...) un attrape rêves pour chacun à fabriquer soi-même (tout un programme). 

L'emplette des objets convoités fut faite dans mon magasin préféré, c'est à dire Cultura.

Ai-je omis de demander au vendeur pour quel âge était envisagée la construction des engins, je ne sais plus ! Toujours est-il qu'après avoir extirpé de sa pochette le premier kit en question, il m'a fallu des trésors de patience pour mener à bien (enfin à peu prêt bien) le montage de l'attrape rêves n° 1. Les consignes sont mal formulées, certaines étapes manquantes et les pièces de qualité médiocre. Du pur style c'est vendu, débrouillez-vous !

Inutile de vous dire que les chers bambins se sont vite désintéressés de l'affaire, en maintenant malgré tout le désir de voir accroché au dessus de leur lit l'objet tellement tendance.

Je vais donc m'atteler aux montages des deux kits restant avec toute la patience qui me caractérise ....

Douce semaine ensoleillée à tous, c'est le cas chez nous en ce moment.

Voici une ancienne recette de l'Aveyron. Ce plat s'appelle le picaoussel dans la région du Carladez et le pounti en Aubrac. C'est un lointain souvenir gustatif de mes vacances d'été à la ferme.

Le mélange terminé, ma tante cuisait l'appareil dans une cocotte en fonte généreusement enduite de saindoux, le cholestérol étant une notion parfaitement abstraite en ce temps là ainsi que le revêtement anti-adhésif des instruments de cuisine !

Quelle merveille ces tranches sucrées/salées coustillantes et moelleuses aussi gouteuses chaudes que froides. 

Je vous recommanderai néanmoins, de remplacer le saindoux par une feuille de papier sulfurisé ...

Trève de bavardage, voici la recette : hâcher et mélanger :

• 200 g de jambon blanc ou des lardons
• 2 feuilles de carde 
• quelques feuilles de persil
• 1 oignon
• 3 oeufs
• 150 g de farine
• 1/2 sachet de levure chimique
• 1/4 L de lait
• 150 g de pruneaux (trempés la veille dans l'eau)
• saler et poivrer

verser ce mélange dans un moule à cake et laisser cuire à 190° pendant 1H15. Cette recette peut convenir aux végétariens en otant le jambon.

Vous pouvez couper des tranches et les faire revenir à la poêle ou le manger froid accompagner d'une salade, vous verrez c'est délicieux.

Bonne journée à tous

Il y a quelque temps déjà, j'avais un filleul tout mignon, joli petit garçon brun avec de grands yeux bleus. Sa maman, une amie de lycée m'avait, (après maintes recommandations sur la charge qui allait peser sur moi), décerné le titre officiel de marraine de son fiston. Fière que j'étais de pouvoir gâter ce petit bonhomme et suivre ainsi pas à pas ses jeunes années. 

Il a bien fallu se rendre à l'évidence, dans quelques semaines ce cher petit va devenir lui-même Papa  ! Surtout pas de bilan sur les années passées, entre ses premiers pas et le prof d'allemand qu'il est devenu !

Pour me redonner un petit coup de jeune, j'ai confectionné pour ce bébé à venir un manteau blanc, manches raglans et col châle. Des petites tortues blanches sont venues fermer le vêtement. 

Laine Phildar tricotée en n°3, point : jersey endroit.

Prenons les belles choses que la vie nous donne, et faisons fi du temps qui passe.

Douce soirée à vous et surtout dégustez sans retenue tous les oeufs en chocolat que vous aurez trouvés dans le jardin.

La fièvre de l'aube de Péter Gàrdos

Un roman hongrois qui'il faut lire jusqu'au bout pour en apprécier la teneur. J'avoue avoir eu un peu de mal à persévérer dans ma lecture, mais je ne le regrette pas.

C'est l'histoire de deux jeunes êtres rescapés de l'enfer des camps. Malades et affaiblis, leur destin vont se croiser à travers des échanges épistolaires. Ils vont tout doucement essayer de se bâtir un avenir commun.

Ce n'est pas un roman d'aventure encore moins d'actions, on y vit une lente renaissance à la vie et un hymne à l'amour, au delà de ce qu'il était permis d'imaginer.

Cette histoire est vraie, l'auteur est le fils de ce couple et il nous conte une réalité qui dépasse la fiction.

La poésie page 219 est une merveille du genre.

A lire.